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Langue de l'enseignement : Français
Niveau de l'enseignement : C1-Autonome - Utilisateur expérimenté
Description du contenu de l'enseignement
UE3 Séminaire de civilisation : Suisse
Monsieur Thomas Nicklas
« Sonderfall et Swissness : la Suisse face aux transformations de concepts politiques et culturels »
Le terme de Sonderfall renvoie à un concept d’autoreprésentation de la Suisse multilingue et pluriculturelle, pays de la démocratie semi-directe, du fédéralisme accordant une large autonomie aux micro-états que sont les cantons, et d’un acteur international qui met le principe de neutralité en avant pour se soustraire à l’alignement sur la politique des voisins, tout en s’attribuant une tâche, voire une mission humanitaire. Concept aujourd’hui « mal aimé » (Unwort), puisque mal compatible avec l’ « européanisation » de la Suisse, il a été remplacé dans les discours par un terme relevant du domaine du marketing, la Suissitude (Swissness), notion qui désigne la qualité des produits helvétiques ou l’attrait touristique de certains paysages, mais qui peut également être associé à un patriotisme sain et modéré, bien soluble dans un univers mondialisé. Nous allons travailler sur la tension qui existe entre ces deux notions, à partir de figures mythiques et d’objets emblématiques qui constituent le « musée imaginaire de la Suissitude » : Guillaume Tell, « Heidi » ou même le couteau suisse…
Cette analyse des spécificités helvétiques permettra aux candidats de mieux situer la Suisse par rapport aux autres « pays germaniques ».
Langue d’enseignement : allemand
Quelques éléments de bibliographie :
Peter Gross, Karl W. Haltiner, Fridolin Stähli (Hg.), Die Schweiz – vom Sonderfall zum Normalfall? Ein Land in der Identitätskrise, Zürich: NZZ, 2016
Boris Previšiċ (Hg.), Gotthardfantasien. Eine Blütenlese aus Wissenschaft und Literatur, Baden AG: Hier und Jetzt, 2016.
Monsieur Thomas Nicklas
« Sonderfall et Swissness : la Suisse face aux transformations de concepts politiques et culturels »
Le terme de Sonderfall renvoie à un concept d’autoreprésentation de la Suisse multilingue et pluriculturelle, pays de la démocratie semi-directe, du fédéralisme accordant une large autonomie aux micro-états que sont les cantons, et d’un acteur international qui met le principe de neutralité en avant pour se soustraire à l’alignement sur la politique des voisins, tout en s’attribuant une tâche, voire une mission humanitaire. Concept aujourd’hui « mal aimé » (Unwort), puisque mal compatible avec l’ « européanisation » de la Suisse, il a été remplacé dans les discours par un terme relevant du domaine du marketing, la Suissitude (Swissness), notion qui désigne la qualité des produits helvétiques ou l’attrait touristique de certains paysages, mais qui peut également être associé à un patriotisme sain et modéré, bien soluble dans un univers mondialisé. Nous allons travailler sur la tension qui existe entre ces deux notions, à partir de figures mythiques et d’objets emblématiques qui constituent le « musée imaginaire de la Suissitude » : Guillaume Tell, « Heidi » ou même le couteau suisse…
Cette analyse des spécificités helvétiques permettra aux candidats de mieux situer la Suisse par rapport aux autres « pays germaniques ».
Langue d’enseignement : allemand
Quelques éléments de bibliographie :
- En guise d’introduction aux spécificités suisses :
- Débat politique et culturel :
Peter Gross, Karl W. Haltiner, Fridolin Stähli (Hg.), Die Schweiz – vom Sonderfall zum Normalfall? Ein Land in der Identitätskrise, Zürich: NZZ, 2016
- Lieux de mémoire helvétiques et Suissitude:
Boris Previšiċ (Hg.), Gotthardfantasien. Eine Blütenlese aus Wissenschaft und Literatur, Baden AG: Hier und Jetzt, 2016.