L’objectif de ce cours est de donner les bases de la théorie des Bases de Données Relationnelles d’un point de vue le plus pragmatique possible. À la fin de ce cours, l'étudiant doit savoir concevoir et modéliser une base de données relationnelle, prendre conscience des limites de toutes méthodes de modélisation pour savoir s’en affranchir quand cela est nécessaire, implémenter sur la base d’un moteur SQL et d'un environnement libre (Oracle sous windows/linux) une base de données et enfin effectuer des requêtes sur cette base de données.

Cette UE présente les principes et les outils de base permettant de concevoir et de manipuler des bases de données relationnelles. L’apprentissage du langage de requêtes structuré SQL (Structured Query Language) constitue le noyau central du cours. Celui-ci aborde aussi la théorie de la normalisation, qui permet de définir une base de données relationnelle cohérente et non redondante. Enfin, des éléments d’analyse et de modélisation entités-associations sont introduites, permettant de définir le schéma conceptuel de la base de données.

À l'issue de cette UE un étudiant saura :
- Utiliser un système de gestion de bases de données relationnel (de type SGBDR Oracle)
- Ecrire des requêtes SQL permettant de créer et de modifier le schéma de la base de données
- Ecrire des requêtes SQL permettant de consulter les données de la base
- Définir des contraintes d’intégrité des données
- Vérifier la cohérence d’un schéma relationnel normalisé
- Modéliser un système d’information afin de concevoir le schéma conceptuel d’une base de données

Références :

- GARDARIN, Georges. Bases de données. Editions Eyrolles, 2003.4

- HAINAUT, Jean-Luc. Bases de données-2e éd.: Concepts, utilisation et développement. Dunod, 2012.

- UE Algorithmique et programmation 1 (Semestre S1)
- UE Culture et pratique de l'informatique (Semestre S1)
- Une bonne maîtrise de la langue française est nécessaire afin d’analyser les énoncés décrivant les systèmes d’information à modéliser et de comprendre les requêtes d’interrogation des données