La notion d’inclusion rejoint le rapport des sociétés à la diversité en tant qu’état naturel de l’être humain. Deux types d’arguments, de nature socio-politique et de nature empirique, viennent en faveur de l’éducation inclusive. D’un point de vue socio-politique, l’argument défendu est que tout individu a le droit à la pleine participation sociale. D’un point de vue empirique, les résultats des études mettent en évidence que les politiques d’inclusives ont des effets bénéfiques autant pour les personnes à besoins éducatifs particuliers que pour les personnes sans besoins éducatifs particuliers.
Ainsi, la diversité n’est une source de difficulté mais une expérience positive d’appartenance sociale commune. Malgré les lois et les politiques qui visent à assurer le traitement égalitaire des individus les rapports gouvernementaux témoignent d’une insuffisante application du principe d’inclusion. Cette UE est complémentaire à l’UE 2.2 qui a donné les outils pour comprendre les barrières qui limitent la réussite des personnes avec besoins particuliers. Elle vise à aborder des pratiques innovantes et à l’efficacité reconnue pour favoriser la mise en œuvre du principe inclusif dans le cadre de projets construits au sein de l’UE.
 

Comprendre les enjeux du changement de regard sur la diversité
Concevoir des projets utilisant les connaissances en neurosciences, psychologie sociale, outils numériques et conduite du changement pour intervenir en contexte
Être capable d’évaluer l’atteinte des objectifs d’une intervention à portée inclusive