Les situations d’exclusion dans lesquelles peuvent se retrouver les personnes à besoins particuliers sont à la fois fondées sur des conceptions sociétales mais aussi sur des considérations pratiques liées à l’inclusion telles que l’équilibre du temps entre les demandes des personnes avec et sans besoins particuliers, l’appréhension de la quantité et de la qualité du travail requises pour les adaptations, le manque de soutien, le manque de formation et de compétences pour des pratiques inclusives. Quelles que soient leurs origines, les réticences des professionnels en contexte inclusif sont potentiellement des entraves aux actions réelles des acteurs concernant leur participation sociale et leur bien-être.
A ces facteurs subjectifs s’ajoutent des facteurs objectifs, plus environnementaux tels que les ressources matérielles, humaines, dispositifs institutionnels, opportunités de formation, etc.
Il est possible d’agir sur les environnements pour les rendre plus accessibles et sur les perceptions sociales de la différence pour les rendre plus favorables. A terme la formation devrait permettre de de-essentialiser les conceptions de la différence afin d’améliorer voire de restituer le pouvoir d’agir aux individus.
 

Concevoir le handicap comme la résultante d’une interaction entre les caractéristiques des personnes et celles du milieu.
Développer une capacité d’analyse critique des dispositifs et des situations éducatives en référence à l’objectif d’une participation sociale optimale pour tous.
Être capable de mobiliser ces principes et ces compétences pour analyser un environnement et identifier les conditions de l’accessibilité et de la participation sociale des personnes accompagnées
Proposer des adaptations pertinentes pour rendre un environnement plus accessible à la diversité des besoins de ses usagers