- Cours (CM) 12h
- Cours intégrés (CI) -
- Travaux dirigés (TD) -
- Travaux pratiques (TP) -
- Travail étudiant (TE) -
Langue de l'enseignement : Français
Description du contenu de l'enseignement
LT36KM34 - Littérature du 17e siècle - Mme GUION (anciennement groupe 3)
(Semaines 8 à 13)
« “Un dépit amoureux qui va jusqu’au crime” : l’Andromaque de Racine »
L’édition recommandée (pour les notes et le dossier) est celle d’Arnauld Welfrinfer en GF (n° 1555).
Avec Andromaque, son premier grand succès, Racine opère ce que la critique s’accorde à considérer comme une révolution théâtrale. La pièce constitue une rupture non seulement au plan dramaturgique, mais aussi par la conception pessimiste de la nature humaine qui s’y exprime, en rupture avec l’optimisme moral qui caractérise nombre d’œuvres de la première moitié du siècle, littéraires et philosophiques, à commencer par le théâtre cornélien. Si la tragédie met en scène des rois, comme il convient, les fils et les filles ne sont pas à la hauteur des parents (les protagonistes de la guerre de Troie) : en proie à des passions violentes et destructrices qu’ils ne maîtrisent pas, prêts à sacrifier leurs engagements et leur devoir au désir amoureux, ils illustrent ce que Paul Bénichou a nommé la « démolition du héros ».
Indications bibliographiques
Sellier (Philippe), « De l'innocence torturée au blason du corps : Racine », dans Essais sur l'imaginaire classique, Paris, Honoré Champion, 2005, p. 249-267.
N.B. : le plus important est de lire l'œuvre au programme. Il est nécessaire d'avoir le texte dès le premier cours.
(Semaines 8 à 13)
« “Un dépit amoureux qui va jusqu’au crime” : l’Andromaque de Racine »
L’édition recommandée (pour les notes et le dossier) est celle d’Arnauld Welfrinfer en GF (n° 1555).
Avec Andromaque, son premier grand succès, Racine opère ce que la critique s’accorde à considérer comme une révolution théâtrale. La pièce constitue une rupture non seulement au plan dramaturgique, mais aussi par la conception pessimiste de la nature humaine qui s’y exprime, en rupture avec l’optimisme moral qui caractérise nombre d’œuvres de la première moitié du siècle, littéraires et philosophiques, à commencer par le théâtre cornélien. Si la tragédie met en scène des rois, comme il convient, les fils et les filles ne sont pas à la hauteur des parents (les protagonistes de la guerre de Troie) : en proie à des passions violentes et destructrices qu’ils ne maîtrisent pas, prêts à sacrifier leurs engagements et leur devoir au désir amoureux, ils illustrent ce que Paul Bénichou a nommé la « démolition du héros ».
Indications bibliographiques
Sellier (Philippe), « De l'innocence torturée au blason du corps : Racine », dans Essais sur l'imaginaire classique, Paris, Honoré Champion, 2005, p. 249-267.
N.B. : le plus important est de lire l'œuvre au programme. Il est nécessaire d'avoir le texte dès le premier cours.